Tout le bonheur du monde 2.0

Le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion. Une vision du monde cynique et poétique.

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Hommage à MachiN

MachiN fut durant ma jeunesse une véritable référence au même titre qu'un Asimov ou un Tolkien. J'essaye de lui rendre hommage dans cette partie de mon blog.

Apologie du pénible

Parfois la grande bêtise humaine est comparable à une montagne biblique : Si l'on ne vient pas à elle, c'est elle qui vient à nous. Irrésistiblement. En cela il faut bien reconnaitre que mon emploi n'est pas plus à l'abri qu'un autre et que l'ennuisançant hiérarchique foisonne tout autant en ces murs qu'en celui du voisin.

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Carbonara en ut mineur

Il apparait que les plus profondes réflexions, de celles qui n'atteignent que difficilement le tube cathodique le plus proche, nécessitent un environnement spécifique et contrôlé constitué idéalement d'un plat de pâtes crémeuses aux lardons imbibées des restes liquides et poisseux d'un massacre de pré-gallinacé, et accompagné d'une mélodieuse interprétation d'un chevelu en pantalon qui, contrairement à tant d'autres, sait transmettre les vrais valeurs de la masculinité (force, courage, talent, ... à ne pas confondre avec machisme, lâcheté et bien sûr le "Je suis prêt à te dire n'importe quoi du moment que tu couches" des familles)

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Une page de publicité

Ayant atteint depuis quelques années le fatidique quart de siècle sans pour autant avoir obtenu la célébrité ni la fortune (la faute en incombant bien évidemment à mes infidèles lecteurs et à ma malheureuse absence d'opulente paire de sein), fort m'est de constater que la marginalité, bien qu'indéniablement tendance et "in", ne me permettra pas d'atteindre les sommets de médiocrité nécessaire pour recevoir une quelconque invitation télévisuelle ni même la moindre nomination à la légion d'honneur.

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Jetable

Qu'il est bon de constater que notre siècle, s'il n'est guère prolixe en théorie inventive voire révolutionnaire, de celles permettant à l'humanité d'effectuer ce qu'on appelle simplement révolution, technologique, sociale ou bien encore sexuelle, sait fort aisément remplacer son manque de qualité par une abondance de quantité.

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Testicules, mes amis

Renouant avec une tradition ancestrale, remontant à l'époque où le pré-homme de la préhistoire ne disposait que de peu de temps entre la recherche de nourriture, la lutte pour s'imposer dans le clan et la survie en environnement incorrigiblement hostile pour mettre son cerveau au service de la réflexion philosophique et ego-centrée, j'ai mis à profit le temps mort lié à la satisfaction d'un besoin naturel pour orienter mon activité mono-neuronal vers la compréhension de l'autrui masculin.

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With Flowers in My Hair

Alors qu'un comique bas-normand tente vainement de philosopher au sein des commentaires de mon blog à l'aide d'une orthographe abstraite et de phrases vides de sens, me revoilà méditant sur le devenir d'une humanité dépendante à la médiocrité musicale et à la démagogie politique à grosse ficelle.

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Copains d'avant

Il est des émotions qui vous rappellent, tel un Mae Geri Keikomi Vandammesque et impromptu, que vous n'êtes finalement pas qu'une machine à voter placidement pour l'extrémiste Nicolas ou tout autre nouvelle star vendue de manière répétitive à défaut de savante par votre récepteur hertzien préféré, voire numérique pour les plus moderne d'entre nous.

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La parole est aux poumons

Il est des sujets qui, par nature, doivent être abordés dans un cadre très précis sous peine d'en perdre la saveur essentielle. Ainsi à l'instar d'une frite micro-ondée, un débat sur la pertinence d'une tribulation papesque dans un pays remplis de barbus se trouve fortement amoindri au sein d'une discothèque où s'ébattent diverses personnes plus ou moins jeunes et plus ou moins en manque d'activités sexuelles. De même, il est difficile d'évoquer la pénible condition du natif moyen de Somalie entre deux petits fours au foie gras. (On ne peut d'ailleurs que saluer ceux qui, malgré tout, ose tenter cette prouesse réthorique.)

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De bonne famille

Il est beau de voir comme le concept de liberté, si cher à nos amis du nouveau monde, et à l'humanité toute entière lorsqu'elle prend le temps de lever les yeux de son attirant nombril, est totalement accepté au niveau de l'abstraction générale mais nettement moins au niveau de sa mise en pratique.

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Avec des fleurs

Il est de bon ton lors de l'exercice d'une mondanité quelconque, allant du baptême de petit dernier des Charles-Henry à l'enterrement de vie de garçon de Robert au "nid barbare", d'outre faire pleinement honneur à toutes tentations de la chair offertes ce jour (petits-fours, champagne, cousine éloignée), d'émettre également quelques bons mots qui émerveilleront l'assistance sans quelle sache réellement pourquoi tandis que les plus évolués des sapiens présents tenteront à grand renfort d'émulsion cérébrale, assistée généralement par le premier bic venu, de retenir vos paroles plus de 15 minutes et d'étourdir par la suite à leur tour diverses détentrices d'une paire d'oreilles plus ou moins attirante et donc volumineuse.

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