Tout le bonheur du monde 2.0

Bien que Kannto espérait maintenir le secret le plus longtemps possible, des rumeurs circulaient déjà sur ses terres et celles-ci ne tarderaient pas à remonter aux oreilles royal. Il était donc vain d'espérer s'en sortir discrètement.

L'armée de Kannto n'était pas très importante et ne pouvait en aucun cas rivaliser avec celle du Roi. Toutefois son domaine offrait divers avantages tactiques.

Tout d'abord sa simple position géographique lui ouvrait des possibilités.
En effet, pour l'envahir, le Roi devrait rassembler son armée éparpillée aux quatre coins du royaume. Mais il s'avérait impossible de regrouper l'ensemble de ces éléments sans traverser au préalable le domaine de Kannto.
Le seigneur était donc assuré par avance que quoi qu'il arrive il n'aurait pas à faire à l'armée royale au grand complet dès le premier affrontement, rencontre à laquelle il n'aurait pu faire face.

Par ailleurs, les forêts de l'ouest étaient relativement aisé à défendre. Il pourrait envoyer des villageois volontaires y préparer des embuscades qui pourront mettre en déroute la plupart des tentatives d'intrusion. Kannto évitait ainsi d'être encerclé et contraint de tenir un siège. Il n'avait qu'un front unique à défendre.

Kannto fut surpris de la facilité avec laquelle toutes les stratégies se mettaient en place.
A l'évidence, sa peur passée lui avait masqué le potentiel de son domaine. Eut-il disposé d'un peu plus d'hommes et la bataille aurait été déjà gagné.
Mais le Roi avait encore pour lui l'avantage du nombre et un corps de chevalier bien entrainés.
Toute la victoire se jouait là, si les hommes de Kannto parvenait à exterminer le reste des Chevaliers de l'Eguemarine alors l'armée royale perdrait sa cohésion et serait facilement balayé.

Après un dernier rappel des consignes, les conseillers commencèrent leur préparatifs.