Juan Ponce de León
Publié le samedi 27 avril 2019, 12:38 - modifié le 13/10/19 - Recueil - Lien permanent
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Les vêtements arrachés, je descends les collines
Nues aussi, balayées par un tourbillon chaud,
Les mains si agitées de tant d'adrénaline,
Là-bas, vers la vallée, sa moiteur et son eau.
Survivant de la horde parti pour la quête
De la source merveilleuse, soudain, je m'inquiète :
Suis-je meilleur que la corde qui lie en supplice ?
Des pensées présomptueuses. Une fontaine aux délices.
Mais enfin arrivé, je n'ai plus qu'un désir,
Annihilant mon âme autant que ma raison :
Goûter ton eau ma Dame, ce fruit de la passion,
Et, une fois abreuvé, te regarder gémir.