La protection des Sanctuaires
Publié le vendredi 15 octobre 2010, 14:45 - Vie publique - Lien permanent
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Pour conclure cette petite semaine de billets aux titres formatés (Vous n'aviez pas remarqué ?), je vais vous parler de la part de magie qui a accompagné chacune des mes demeures.
Car en effet, mes précédentes résidences, ainsi que l'actuelle, ont toujours présenté une capacité naturelle d'auto-protection sortant de l'ordinaire. C'est d'ailleurs probablement à cause de ces protections que, en bon Mage, j'en ai fait mes sanctuaires.
Laissez-moi vous en présenter quelques unes.
La protection psychique
Imaginez-vous roulant sur une route large à quatre voies. La circulation est fluide, la route est rectiligne, la vitesse moins limitée qu'ailleurs.
A n'en pas douter, sur ce genre de route, vous visualisez votre point de départ derrière vous et vous imaginez votre point d'arrivée devant vous.
Maintenant placez, sur le bord de cet axe impersonnel, une maison.
Aucune voie de dégagement, aucune barrière, aucune bande d'arrêt d'urgence, ... bref aucun aménagement particulier. Juste le bitume plongeant vers l'horizon et la maison au bord avec un petit portail.
Et bien je peux vous assurer que pour ne serait-ce qu'oser s'arrêter là, il faut déjà un effort de volonté particulier. RIEN dans notre éducation ne nous y encourage, bien au contraire : Tous nos réflexes de conducteur nous pousserons à chercher, plus loin, une autre accès plus souple (qui n'existe pas)
Autant vous dire que dans cette maison, c'est tout juste si le facteur venait me voir !
La protection visuelle
Bien plus classique, une autre de mes demeures avait la particularité d'être totalement enclavée au sein d'un lotissement. Elle se trouvait donc totalement invisible depuis la route.
Mais l'invisibilité ne suffit pas. Ce qui la rendait vraiment particulière, c'était sa voie d'accès.
Car non seulement la maison n'était pas visible de la route mais le seul chemin permettant d'y rentrer avait toutes les allures d'un petit sentier champêtre.
Par un effet d'optique saisissant, il semblait n'être pas assez large pour y faire rouler une voiture. (Et pourtant, le camion de déménagement ou bien le camion citerne de fioul passait sans aucun problème)
Il avait même un effet bonus, c'est qu'il finissait, au bout de 5-6 mètres sur un angle (puisqu'en fait, il contournait l'une des maisons enclavant la demeure). Il installait donc doublement le doute : Même une fois engagé sur le chemin, n'apercevant pas la destination, on se demandait si l'on ne s'était pas trompé.
La plupart du temps, il me fallait sortir de chez moi et attendre les visiteurs sur la route, sous peines de les voir errer dans le lotissement pendant de longues minutes.
La protection administrative
Ma demeure actuelle dispose d'une protection autrement plus subtile : Elle n'existe pas vraiment.
Ou plutôt la rue dans laquelle elle se trouve n'existe pas.
En effet, si vous cherchez cette rue sur un plan ou sur un GPS, vous ne la trouverez pas du tout ou alors, dans le meilleur des cas, elle apparaitra sous un autre nom. Cette particularité tient probablement à de sombres circonvolutions dont seule l'administration à le secret.
Seul le facteur, et le panneau à l'entrée de ma rue, atteste que l'adresse est bien la bonne.
Et parce que l'administration aime brouiller les pistes, la moitié des organismes m'écrivent en se basant sur la numérotation des parcelles dans le cadastre et non sur la numérotation des maisons dans la rue. Ainsi une bonne part de mon courrier est adressé au mauvais numéro (qui d'ailleurs n'existe pas)
Mauvais numéro, mauvais nom, Je gage que ma rue doit faire l'objet d'une séance particulière dans la formation des facteurs du coin.
Que la paix soit avec vous.
- Izusa Lakota (Ami) · 15 octobre 2010, 15:34
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Le principal est que tu t'y sentes suffisemment bien pour y faire ton sanctuaire... Pour ma part il en est de même pour mon chez moi, même si contrairement à toi il est très exposé et très peu sécurisé...
- KannTo (Fanatique) · 16 octobre 2010, 00:47
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Bon, d'accord pour l'analyse a posteriori, mais est-ce que, chaque fois, ça a présidé à ton choix ?
Pis, pour les titres, "moi je l'aavais vuuuueuh" (même que ça m'a fait penser à ça : http://www.omerpesquer.info/untitre... )