Khaos le gris
Publié le lundi 21 mai 2007, 15:14 - modifié le 17/07/07 - Vie publique - Lien permanent
- Article
- |
- Commentaires (3)
- |
- Annexes (0)
Tout comme Michel, Georges, et quelques autres avant moi, j'ai ce week-end dû affronter et terrasser ma version personnelle du dragon : A savoir cet agglomérat de microbes d'origine diverses qui avait soudainement décidé de former une communauté soudée et probablement dictatoriale (surement des microbes sarkoziste) au sein de mon humble intérieur.
Bien évidemment, puisque dans la chasse au dragon l'essentiel est avant tout de le faire avec une classe certaine, j'ai délaissé les pseudo-médicaments qui m'avait accompagné durant la semaine pour opter pour un traitement beaucoup plus radical et glorieux.
J'ai donc revêtu mon armure léguée par mes ancêtres (un bleu de travail et des gants de jardinage triple épaisseur) et me suis attaqué à un désherbage en règle de mes graviers (Note à tous mes urbains lecteurs : avoir de la verdure qui pousse en dehors de l'espace consacré à celle-ci est considéré comme une grave faute d'entretien même à la campagne) pour finir de manière épique en guerre totale contre les végétaux rebelles. Au menu, taillage de haies, arrachage de mauvaises herbes, tronçonnage des arbres morts et même décapitage à grand coup de bêche de 3 serpents qui ont eu l'audace de pénétrer sur mes terres. (Ma collection d'outil de jardin couvert de sang s'agrandit de jour en jour.)
Autant dire que mon parasite n'a pas su résister à ce traitement de choc et a finalement capitulé en criant grâce et en allant voir si le reste du monde était moins injuste.
Aussitôt une musique céleste s'abattit sur moi et envahit mon corps et mon âme de bien être, il s'agissait bien sûr d'une bonne vieille techno aimablement diffusée par mon fidèle ordinateur.
Tout comme Gandalf après sa brouille avec son copain le Balrog, je venais donc de monter un niveau (comme on dit dans le jargon). Et tout comme Gandalf j'ai aussitôt décider d'investir mes points d'expériences dans la seule caractéristique utile dans la vie de tous les jours : la classe.
Si donc la semaine dernière j'étais il est vrai déjà d'une classe manifeste, je suis désormais d'une classe suprême. J'ai troqué mon costume d'un noir profond pour un costume d'un gris irréel qui allume de flammes de désir dans les yeux de toute la gent féminine que je croise.
C'est décidé, à mon prochain niveau, je me paye un col roulé noir et je fais une pub pour du café.
Que la paix soit avec vous.
- Déclick (Passant) · 21 mai 2007, 22:04
-
Y'a une touffe à entretenir chez moi, ça te dit ??
- Khaos Farbauti Ibn Oblivion (Toujours là) · 22 mai 2007, 07:06
-
Décidemment, au vu de tes derniers commentaires tu sembles d'humeur bien printanière
- solita (Ami) · 22 mai 2007, 11:00
-
T'as toujours les escargots Déclick,