Tout le bonheur du monde 2.0

Le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion. Une vision du monde cynique et poétique.

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Vendredi, c'est maladie

biohazrd.gifComme finalement chaque année et plus ou moins à la même date, ces derniers jours m'ont permis de contracter cette bonne vielle maladie aux symptômes largement variables et donc globalement indéfinis mais rarement agréables, que le monde entier m'envie :
La crève.

Tout a commencé en ce début de semaine où s'est subtilement mêlé à la traditionnelle mollesse du lundi une indéfinissable sensation au sein de ma gorge. Sensation qui a ensuite joyeusement dégénéré en un assortiment de symptômes tous plus glamours les uns que les autres comme la muqueuse nasale bien rempli et le glaviot intérieur permanent.

Comme tous les êtres humains du monde, j'ai aussitôt eu le réflexe de me poser la question la plus importante de toute : "Qui m'a refilé ce satané microbe ?" (Comme le disait plusieurs illustres animologues, dont les noms m'échappent sur le moment, l'animal se demande toujours en priorité "comment ?" là où l'homme s'interroge d'abord sur le "qui ?")

Or donc après une courte enquête qui ne nécessita la mise en oeuvre d'aucun de mes neurones (ce qui est heureux au vu de l'état de ceux-ci durant la phase maximale de la maladie), le coupable s'est dénoncé de lui-même en la personne de mon hiérarchique direct, toujours prêt à me démontrer la valeur de l'esprit corporate.
J'ai donc fait corps avec l'intégralité de l'étage en m'associant aux toux et autres reniflements.

Muni des prédispositions nécessaires, j'aurais certes pu m'octroyer quelques jours de repos mais c'eut été mal me connaitre. Il eut en effet été inconcevable que je rate cette occasion d'utiliser mon état à des fins politiques.

En effet, et connaissant mon lectorat je ne pense surprendre personne, un bon vieux microbe est une arme professionnelle très efficace lorsqu'elle est utilisée à bon escient : une toux involontaire par ci, une poignée de main vigoureuse par là et les opposants à votre projet disparaissent de la scène à point nommé pour obtenir vos validations. Un éternuement puissant bien ajusté peut en quelques secondes vous débarrasser de l'ensemble de votre direction pour les semaines à venir. Et n'oublions pas bien sûr l'accolade bourrue et fiévreuse à ce collègue que vous détestez tant.

Bref, un microbe, tout comme un bon joint, ça se partage. En plus le mien, variété personnelle mutante cultivée avec grand soin, il vous donne des hallus tout pareils.

Qui n'en veut ?

Khaos Farbauti Ibn Oblivion

Auteur: Khaos Farbauti Ibn Oblivion

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Danton Q. (Passant) ·  18 mai 2007, 11:46

Moi c'est RTT. C'est quand même mieux, comme maladie : non seulement on est à la maison, mais on est en état de glander.

C'est pas si simple, de glander quand on a la crêve !

Khaos Farbauti Ibn Oblivion (Toujours là) ·  18 mai 2007, 11:55

hum... Glandouiller peinard dans son canapé face à son home cinéma ou être assis à son bureau avec un oeil qui tréssaute tout seul, les neurones qui lâchent, une ambiance d'hôpital et avec comme des cucurbitacés roses qui dansent la gigue tout autour de soi...

Le choix est difficile.

Déclick (Passant) ·  20 mai 2007, 12:15

Est-on vraiment obligé d'attendre d'être malade pour faire une accolade franche et virile à ses collègues?
(surtout au ptit nouveau là )

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