Tout le bonheur du monde 2.0

Et ma foi, l'aventure était à la hauteur de mes espérances puisque le mythique personnage est épiquement rendu, autant par le scénario que par les décors qui, bien que virtuels, sont à tomber. C'est bien simple, chaque scène est une peinture à elle seule. (Ce serait d'ailleurs le seul reproche que je pourrais faire à ce film... finalement il manque de scènes "normales")

Je ne sais pas si mon plaisir à voir ce film était du à une résonance particulière avec le Fauve, ou à une sorte d'effet "Titanic" (300 contre 1 million, le Titanic contre l'iceberg, ...), voire à un aspect guerrier de ma personne qui s'ignore, mais toujours est-il que je ne regrette en rien l'absence d'argent que j'y ai dépensé (Oui j'ai depuis longtemps rentabilisé ma carte de fidélité et dispose désormais de séances pour ainsi dire gratuites)

Alors certes, il ne faut pas y aller dans le cadre d'une introspection métaphysique sur son moi intérieur ni même pour effectuer un exposé à destination de distingués hellènes. Soyons clair : il faut y aller pour voir du sang de la chair et des boyaux et toute la panoplie d'émotions humaines généralement associées à tort ou à raison (courage, trahison, luxure, défoulement, orgueil, noblesse, loyauté, ...)

Vivement que sortent les produits dérivés que je puisse me vêtir de la cape rouge règlementaire et ceindre mes reins du slip noir moulant rituel.

Quant aux abdos... j'ai déjà !

Que la paix soit avec vous.