Tout le bonheur du monde 2.0

Le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion. Une vision du monde cynique et poétique.

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Grease

Il y a peu, tandis que je chevauchais mon monument de la littérature pour me rendre dans le temple de la moisissure, ma radio a soudainement cesser son flot incessant de catastrophes mondiales, d'apocalypses écologiques et humanitaires, qui est le lot quotidien de ses auditeurs, pour m'assaillir violemment d'une vérité indéniable, et à l'accent foncièrement américain.

En effet, alors qu'un John Doe quelconque, spécialiste en la matière, annonçait à qui voulait l'entendre que l'obésité était réservée aux pauvres, argumentant cela de faits pleins de sens tels que "Les mauvaises calories sont moins chères à produire que les bonnes", une phrase a soudain jailli : "La France est en retard de 20 ans sur le phénomène de l'obésité"

Le lecteur cultivé et cynique, qui forme le "gros" de mon public, appréciera la tournure négative. Pour un peu on devrait avoir honte.

La raison évoquée de notre déchéance, imparable et générique à souhait comme la plupart des pensées de nos amis d'outre-atlantique, se trouve bien sûr dans la traditionnelle "bonne bouffe" qui force l'admiration de nos touristes et terrifie les enseignes du clown jaune et rouge.

Car, oui, c'est parce que nous avons l'habitude de bien manger que nous obtenu cette déficience inacceptable dans le taux de masse graisseuse du quidam moyen. Qu'on se le dise l'obésité est liée directement à de mauvaises habitudes alimentaires. C'est dire si l'on est bien élevé en Somalie.

Il semblerait donc que l'Amérique dans son ensemble et pas mal de personnes dans le monde entier ne comprenne pas la nature fondamentale de la nourriture.
Rappelons-le, les êtres humains pour évoluer pleinement, n'en déplaise aux végétaliens, ont besoin de se nourrir d'animaux plus ou moins mort et assaisonnés.

Il ne s'agit finalement pas de savoir si telle ou telle calorie est simple à produire mais plutôt d'évaluer la part de synthétique dans l'assiette.
Les "bonnes habitudes alimentaires" des français sont donc surtout liées à leur habitude de manger des légumes qui sortent de terre tout juste passé sous l'eau et éventuellement débarrassé de leurs limaces (mais pas toujours), des animaux morts s'étant eux-même nourris de tout ce qu'ils ont bien voulu (voire de choses que nous ne mangerions même pas nous-même), ainsi du lait fermenté à différents stades de la putréfaction (aidé en cela par une batterie de mycoses diverses et variées).

Bref, la lutte contre l'obésité c'est peut-être tout simplement manger autre chose que des colorants et des arômes.

Un peu comme le monde de la chanson en somme.

Khaos Farbauti Ibn Oblivion

Auteur: Khaos Farbauti Ibn Oblivion

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tsuki_c (Fanatique) ·  05 janvier 2006, 14:35

vive le lait bu tiède sortit de la vache, la salade du jardin avec la viande sans tickets et le poulet aux papattes musclées et dur à décortiqué !!!! :-D

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