Tout le bonheur du monde 2.0

Le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion. Une vision du monde cynique et poétique.

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Bande de mous

brain.jpgParmi les choses que je vénère intensivement, tant leur grandeur majestueuse n'a d'égale que leur apport incommensurable à l'humain et à l'univers tout entier, il y a... et bien, il y a moi déjà pour commencer.

Mais accessoirement, il y a aussi Internet. Cet outil merveilleux qui permet d'offrir à tous la capacité de communiquer avec son prochain, aussi débile, idiot, démago, incompétent, stupide... en un mot "politique", soit-il.

N'ayez crainte, Internet ne juge pas.

Moi par contre, faute de pouvoir débrancher mon cerveau (la malédiction des gens supérieurement intelligents), je peux. Et je ne m'en prive pas.

C'est donc contemplant le monde du haut de ma sagesse intemporelle que je ne peux que conclure qu'icelui va à vau-l'eau, que c'était mieux avant ma brave dame, et qu'il n'y a sans doute plus de saison également même si l'absence récurrente de fenêtre dans mon activité de vilain hacker enfermé dans un bunker caché quelque part dans un endroit reculé, bovin et hautement sécurisé de la campagne française m'empêche d'avoir un avis de première main sur ce point précis.

Car en effet il est consternant de voir que l'usage technologique vous a tous transformé en limace, potentiellement baveuse, mais indubitablement mollasse. (Oui : "vous". Vous êtes sur ce blog, vous venez à l'instant d'en lire une partie, vous faites donc désormais officiellement parti de mon public, CQFD)

Et je peux le prouver :
- 2006 : 1868 commentaires sur ce blog
- 2007 : 767 commentaires sur ce blog
- 2008 : 664 commentaires sur ce blog
- 2009 : 254 commentaires sur ce blog
- 2010 : 333 commentaires sur ce blog
- 2011 : 322 commentaires sur ce blog
(pour un nombre de visites globalement croissant d'année en année)

Je ne ferais pas de courbe pour préserver les plus mathophobes d'entre vous, mais je vous donne tout de même un indice : Elle ne monte pas.

Voilà, public, comment vous êtes passé du statut de collègue blogueur actif et bavard, interagissant abondamment avec votre communauté, à celui de larve amorphe tout juste bonne à cliquer sur le bouton "j'aime" de Facebook.

Vous pouvez cliquer, partager et tweeter tout votre saoul... les vrais gens COMMENTENT ! (si possible longuement, et avec de bons gros morceaux de mauvaise foi dedans pour faire bonne mesure.)

Alors, lequel de vous autres invertébrés commence ? :razz:

Khaos Farbauti Ibn Oblivion

Auteur: Khaos Farbauti Ibn Oblivion

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Gabrielle (Ami) ·  08 décembre 2011, 23:37

Indubitablement le lectorat s'amollit ! Car si chacun sait que tout va mal depuis Socrate, cela ne peut évidemment pas concerner les auteurs de blogs eux même, qui tweetent à foison mais écrivent aussi !
Ou peut-être es-tu devenu moins polémique ? Moins acide (ou trop ?) ? Peut-être que le chaos s'est un peu rangé aussi... Ou s'est régularisé dans son domaine : serait-ce l'effet de surprise passé, cette passion de la découverte qui s'essouffle pour nous faire préférer le confort routinier de lire en silence ces billets réguliers considérés comme un dû, nourriture virtuelle de long terme qui nous a domestiqué comme ces bêtes trop bien nourries qui ne savent plus chasser...

Moi je souris de voir, sous une forme autrement littéraire et amusante, le retour du "lâche tes comm !" de la lointaine époque où les skyblogs envahissaient l'espace ;)
Et d'illustrer comment même ici l'on peut aussi dire beaucoup de vide en commentant...

Khaos Farbauti Ibn Oblivion (Toujours là) ·  09 décembre 2011, 07:06

Tant de vacuité de nos parts respectives m'amène soudain à remarquer que tu ne figures pas, pour une raison qui m'échappe mais qui doit être lié à mon grand âge sans doute, au sein du menu "Chez les amis".

Erreur monumentale que je corrige de suite.

Solita (Ami) ·  10 décembre 2011, 00:33

Tes courbes ne pourront jamais prendre en compte les commentaires télépathiques que je t'envoie (oui moi aussi je fais partie des gens supérieurement intelligents, mais moi j'évolue), donc n'est pas mous qui le paraît le plus. D'ailleurs Daniel Grichard l'a bien dit dans sa sublime chanson "La mollessse":
"La mollesse
C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire" :mad:

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