Blablabla, salaire de ministre, blablabla
Publié le jeudi 03 juillet 2008, 13:01 - modifié le 10/07/08 - Vie publique - Lien permanent
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Non fidèle lecteur, sois rassuré : ma vénérable personne (dont le pelage tend prudemment mais fermement vers le gris) n'a subi aucune atteinte à son intégrité et sa cohérence anatomique. La diminution récente et manifeste de mon verbiage légendaire prend sa source dans une invasion soudaine autant qu'intempestive de mes neurones par ces petits désagréments de la vie que l'on regroupe communément sous l'appellation "travail".
En effet, il faut savoir que, ces derniers mois, mon humble moi-même n'était ni véritablement sur le marché du travail ni véritablement en dehors, flottant sur la ligne du "Je fais ce que j'aime mais ça ne paye pas dur" (Un grand classique de notre monde actuel, que vous vivrez tous tôt ou tard si ce n'est déjà fait)
Situation idyllique qui me permettait de faire avancer de front des dizaines de projets enthousiasmant tout en m'octroyant une part non négligeable de temps dédié à la détente (Oui, vous apprendrez que le Khaos est beaucoup plus productif en dehors du cadre et des règlementations du travail, qu'au dedans)
Or, et cela n'aura sans doute échappé à aucun membre de mon fan-club, je suis désormais légalement tenu de contribuer à la survivance de ma, toute nouvelle, cellule familiale personnelle. Et ma contribution financière se doit de redevenir significative sous peine de sanctions, terribles, à caractère ménager et animalier (Les propriétaires d'amis poilus de toutes espèces comprendront)
Bref, si je ne peux que me réjouir du retour de mon salaire de ministre, un impact non négligeable est à prévoir sur mon blog.
Attention néanmoins, il ne s'agit pas de faire mon KannTo en réduisant mes écrits à peau de chagrin, mais c'est par contre le retour des textes long et pompeux qui ont fait ma renommée (Le cynisme est bien sûr prévu lui aussi, mais là la liesse générale due à la libération d'Ingrid m'a tellement engluée dans le bonheur et la joie qu'un léger délai s'avère nécessaire pour m'en remettre)
Je tenterai néanmoins de conserver la spontanéité juvénile de ces derniers mois avec quelques vidéos ponctuelles et bien sûr des images de ma personne, ma vie, mon oeuvre. (...et de mon mariage, n'ayez crainte )
Que la paix soit avec vous.