Singing in the rain
Publié le jeudi 02 mars 2006, 11:42 - modifié le 13/04/07 - Hommage à MachiN - Lien permanent
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Il n'y a plus de saisons. C'est en substance la pensée qui m'interpelle en observant ma fenêtre d'un oeil morne et las mais néanmoins habité par cette petite lueur indéfinissable qui fait tant de ravages dans le coeur des femmes et qui les poussent inlassablement à venir vers moi à la recherche d'une relation durable et surtout dépourvue de sexe. Car dans le supermarché de l'amitié je suis la tête de gondole.
Quoi qu'il en soit c'est d'un oeil semi-éclatant que j'observe le cycle rapide de neige, pluie et grand soleil qui alternent devant moi.
D'après ma montre, de celles qui en imposent lors des diners mondains mais qui soulève l'épineux problème de mes compétences à lire l'heure sur des aiguilles (que voulez-vous, j'ai été biberonné au numérique), la dernière phase de neige a duré 1 minute 37 secondes suivi d'un soleil éclatant de 3 minutes 4 secondes et d'une pluie battante de 15 minutes et des poussières car la nature est généreuse et aime prodiguer ses bienfaits.
Espérons que la pluie désormais à l'image de la coupure pub cathodique ne se mette pas à m'envoyer divers messages plus ou moins subliminal mais toujours impactant au niveau du compte en banque comme "Je mouille beaucoup, cours vite chez parapluietopia" (les professionnels du milieu marketing, aussi appelé "le milieu qui permet de gagner plein d'argent en n'ayant aucun diplôme simplement parce que les gens sont majoritairement cons et qu'entre cons on se comprend", auront noté l'indispensable appel à la libido qui permet de bien vendre).
Qu'à cela ne tienne, j'ai décidé de n'être pas malade cette année afin de contrarier le destin et les habitudes. A l'inverse des années précédentes, en lieu et place de l'homme qui est malade alors que tout le monde s'étale sur les plages sous un soleil pré-caniculaire, je serais donc l'homme en pleine forme qui court et sautille dehors alors que tout le monde préfère rester bien au chaud devant son poële post-hivernal.
Et même les paroles acerbes, car jalouses, des anciennes générations affirmant que "c'est un temps tout à fait de saison, ça s'appelle les giboulées de Mars, et on est en Mars donc ça tombe bien", prouvant que ce billet n'a pas lieu d'être car fondé sur une faux postulat, ne sauront contrarier cette décision.