Douce nuit
Publié le jeudi 24 novembre 2005, 10:50 - Hommage à MachiN - Lien permanent
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Comme je l'avais déjà énoncé auparavant, l'automne est une saison émoustillante. J'avais évoqué à titre personnel la beauté des levers de soleil et le flamboiement de la nature s'éteignant avec panache comme facteurs importants de mon bonheur intérieur qui, en sus de ma formidable compagne et fiancée, effacent toute trace de ma dépressivité autrefois chronique.
Je navigue donc sur un nuage éthéré de bien être au point de ne même pas prendre en pitié les lecteurs éprouvant quelques difficultés sur les premières phrases de ce billet. C'est dire.
Pour faire simple et ne pas décourager les plus hardis d'entre vous, je suis zen.
Espérons que la saison sera suffisamment longue et bénéfique pour me permettre d'effacer les quelques cheveux blancs présents dans mon pelage, fruits d'années de difficultés familiales et de conscience tourmentée.
Je reste toutefois prudent et me suis débarrassé des deux éléments pré-cités. On a beau nager dans le bonheur, on n'est jamais trop prudent quant à l'enfouissement des troubles passés.
Il semblerait par ailleurs que je ne suis pas seul à ressentir l'influence saisonnière. J'ai en effet remarqué une certaine dérive gauloise parmi mes collègues bloggeurs, s'échinant à faire étalage d'un nombre croissant d'activités charnelles avec une précision à faire plir mon médecin-légiste, seul membre de la profession médicale ayant vraiment à coeur votre bien-être puisque mandaté par vos descendants pour déterminer lequel d'entre eux est véritablement l'auteur de votre "crise cardiaque accidentelle" et mérite donc pleinement la possession de votre héritage.
Que mes collègues charcutiers se rassurent, j'aime autant la viande que n'importe qui mais un peu d'effort de présentation la rendrait certainement plus digeste.
N'oublions pas cette citation d'un grand philosophe américain : "C'est ceux qui en parle le moins qui en mange le plus"
Il est vrai qu'alors que Noël approche, avec son cortège de poupées au physique de presque adolescentes, avec maquillage et mini-jupe intégrée, gonflable ou non, appréciées de 7 à 77 ans, l'excès de puritanisme est fort malvenu.
Mais voilà que je médis car loin de la chanteuse en plastique à l'image de celle en silicone, le cadeau en vogue cette année pour les petites filles sera sans contexte le sac de sport, pratique et confortable pour les promenades en forêt.
Décidemment, depuis que le père Noël s'habille chez Coca, chaque jour est une fête.
Que la paix soit avec vous.
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7h48 (Ami) · 24 novembre 2005, 11:21
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Navrée d'avoir pu heurté ta sensibilité, ce n'était pas mon inttention
Desolée, mais je ne ferai absolument aucun effort de présentation! Les mots viennent ainsi, je ne vois pas l'interêt d'emballer tout ça dans un jolie papier rose bonbon, ça ne me ressemblerait plus.
Si certains ont du mal à "diréger" mes écrits, tant pis, je n'ai jamais forcé quelqu'un à se mettre à table. Et crois moi, mes billets font figures de sénario de " Martine à la campagne" à côté de ce qui se dit dans les soirées entre filles!
J'ajouterai qu'il n'y a absolument aucune saisonnalité dans tout ça, au contraire, à cette période de l'année, je préfère restée chez moi bien au chaud, sous la couette, devant un bon film et une tasse de chocolat brulant. Je regrette bien sur qu'il n'y ait personne chez moi pour chauffer le lit (au sens propre) et je peux t'assurer par expérience que cette période là n'est pas la plus favorable pour y remedier.
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Khaos Farbauti Ibn Oblivion (Toujours là) · 24 novembre 2005, 11:29
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Mince. Mon ironie vient de marcher sur les pieds de ta personnalité.
Toutes mes excuses je suis un piètre danseur.
Mais ne t'inquiète pas, comme me l'a dit un collègue bloggeur un jour : "je parlais des gens en général, pas de toi en particulier" (cf. "Khaos est un con")