Tout le bonheur du monde 2.0

Le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion. Une vision du monde cynique et poétique.

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Pouffe attitude

J'aime l'humanité. C'est là un fait établi et certifié. On pourrait même aller jusqu'à avancer qu'il s'agit là d'une de mes rares constantes ce qui, pour quelqu'un qui a choisi un pseudonyme comme le mien, n'est certainement pas peu dire.

Malgré cet amour, ou peut-être à cause de lui, je ne peux m'empêcher de pousser régulièrement mon cri de révolte, ce qui, au delà de toutes considérations philosophiques, est inscrit de la guide du parfait français typique. Après tout si même M. Courbet arrive à remplir le poste de télévision et le cerveau de scène de disputes et de situations indignantes, pourquoi pas moi, même si mon blog est certes plus modeste et n'a pas tout à fait le même audimat.

Or donc mon devoir de râleur s'est éveillé récemment par un phénomène de société qui n'est certes pas tout jeune mais qui néanmoins me choque profondément. Je rassure déjà tous les philophobes, voire misosophe, je vais rester dans les thèmes grand public. Et parmi ceux-ci (politique, sexe, faits divers et Star Academy), mon aigreur porte aujourd'hui sur la femme.

Afin d'élever tout de suite le débat, je me permets en premier lieu quelques rappels : je ne suis pas misogyne, ni sexiste, ni même macho. D'ailleurs il suffit de consulter mes précédents billets à caractère féminin pour s'en rendre compte. Certes il y a bien cette histoire récurrente de mini-jupe mais tout homme a bien le droit à son vice, le mien a le mérite de ne pas particulièrement réduire mon espérance de vie (ainsi que l'inconvénient de n'être pas satisfait faute d'aimables volontaires. D'ailleurs je rappelle que ma bote aux lettres reste ouvertes...)

Mesdames, mesdemoiselles, vous pouvez donc lâcher vos pancartes, remballer vos t-shirts promotionnels "ni putes ni soumises" et remettre la bretelle de votre sac à main digne de la valise miraculeuse de Mary Poppins. Un peu d'allure que diable.

Permettez-moi d'en arriver au fait car bien sûr, comme souvent dans mon inutile bavardage, je sens que vous vous impatientez.

Ma question est somme toute fort simple. Quelle est donc cette frange, féminine, de la population qui outre le fait d'être physiquement attirante et mise en valeur, ce qui en soit n'est pas un crime entendons-nous bien, et donc devant régulièrement repousser des cohortes de prétendants, se permet de le faire avec moquerie voire avec mépris ?
Je conçois que le soupirant n'a pas toujours le poli d'un joueur de rugby ou le racé d'un noble en fin de carrière et au sonnant héritage, mais néanmoins, mesdames, mesdemoiselles, est-il vraiment nécessaire de repousser ET d'humilier le pauvre homme ?

De la même manière qu'une once de savoir-vivre nous rappelle que, a priori, il est bon socialement de sourire et d'être aimable, il est tout aussi évident qu'un simple refus formulé de manière peut-être non avenante mais néanmoins non agressive suffit amplement à éloigner l'importun. Nul besoin d'y ajouter un rictus moqueur, un rire de dédain ou un haussement d'épaule hautain.

Car si le prétendant est honnête, le refus lui-même est déjà blessant, pourquoi ajouter à sa peine.

En fait n'ayons pas peur des mots, se conduire ainsi c'est à l'évidence une preuve d'appartenance à cette catégorie honnie de la gent féminine que l'humanité française appelle "pouffe".

Un peu de tenue, vous n'êtes pas devant une caméra, personne ne confondra votre attitude profondément débile et immature en génie malicieux féminin. De toute façon rappelons-le, pour passer à la télévision il faut avoir les mensurations d'un squelette, une hyper-dépressivité chronique, un QI d'huitre, une espérance de vie réduite (due à l'ensemble des facteurs précédents) et, éventuellement, des cheveux platines.

Que la paix soit avec vous.

Khaos Farbauti Ibn Oblivion

Auteur: Khaos Farbauti Ibn Oblivion

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Cyric (Habitué) ·  15 septembre 2005, 22:02

Je souris toujours quand je te vois écrire/dire que tu aimes l'humanité et que tous tes écrits/dires prouvent que tu n'aimes pas trop, pour le moins, les humains ;o) Mais étant donné que je fais parfaitement la différence entre ces deux concepts, je ne t'en porte pas ombrage du tout.

>> Quelle est donc cette frange (etc) ?

La même qui porte du rose criard, met des tongues, se tirent les cheveux en arrière généralement, affichent des boucles d'oreilles de mauvais goûts et utilisent le rire passe-partout (class ability) lorsqu'une conversation qui les dépasse commence/se poursuit/l'invite à dire ce qu'elle pense.

>> est-il vraiment nécessaire de repousser ET d'humilier le pauvre homme ?

Le ET implique qu'il y a une volonté de faire du mal, ce qui est un indice d'intelligence. Or, je me dois de contrecarrer cette idée qu'une pouffe puisse être dotée de cette caractéristique humaine. Commençons par décrire les pouffes par trois sous-classes caractéristiques (liste non exhaustive) :

- la True-pouffe (oui, il y a un jeu de mot de merde), qui n'a pas d'intelligence grce aux programmes TF1. C'est généralement un soulagement pour le-dit rejeté de s'apercevoir rapidement de cela, puisque cela lui évite le 1er rencard "star academy - mes nouvelles chaussures - je veux être chirurgienne!" ou lui assure un aller-retour-aller-retour-etc A chacun suivant son caractère de gérer.

- la Salopouffe (l'auteur explique aux True-pouffes qu'il fait un néologisme à partir de deux mots, se reporter aux enseignements de votre avant-dernière école pour utiliser le dictionnaire à la lettre N ) Elles se caractérisent surtout par la-dite tentative d'humiliation qui, si elle peut faire mal la 1ère fois ("euh non je ne sors pas avec des gars comme toi") apporte rapidement le rire (voir lefou rire) à "l'humilié" qui lui révèle qu'il est précisemment le genre de proie qu'elle chasse aux galas d'écoles d'ingé ou à la sortie des bureaux de la Défense ;o) Quoi qu'on en dise, la confrontation avec cette sous-classe est assez rare puisque le regard de dédain qu'elles adressent à tous les intéressés suffit généralement soit à décourager les faibles, soit à rassurer les forts (qui savent qu'avec leur costume de Classe ils en ont déjà connu une ou deux comme elle). D'ailleurs, la plupart du temps, on les retrouve aux bras de collègues de bureau qui 5min avant vous parlaient de la nouvelle stagiaire...

- la Pouffe-Angel (pour moi la pire forme de pouffe-attitude), qui est suffisamment intelligente pour comprendre ce qui se passe mais qui ne l'est pas asssez pour savoir le gérer. C'est le pire des cas car elle n'affiche pas les marques visibles caractéristiques des sous-classes précédentes, d'où une difficulté à la réperer. Généralement, elles adoptent une tenue de camouflage en portant une tenue correcte "juste ce qu'il faut" (mais, avec l'expérience, il est aussi possible de repérer des incohérences, comme par exemple une mini-juppe avec un regard timide). Le courageux voit tout de suite que sa tentative fait mouche dans le domaine du "je suis flattée" mais l'aveuglement l'emprisonne sournoisement alors que les explications vaseuses (ou l'absence d'explications) du rejet se font. Pire, il peut tomber sur des "j'aurais bien aimé mais ce soir je sors avec mon copain, demain ?" ou " je ne serais pas déjà maquée cela m'aurait fait très plaisir"- attention, on ne parle pas des salopouffes qui montrent l'ironie dans leurs propos, les pouffes-angels ne sont pas ironiques, elles sont honnêtes "car être honnête c'est bien et mentir c'est mal"** (** : extraits du "Liber Pouff Angelis" ) Bref, il est généralement très facile d'obtenir qqchose d'elles et l'humiliation n'est en fait qu'une auto-humiliation puisque l'intéressé se perd en démarches et perd son estime de soi devant une telle manifestation de manque de courage. Attention, je parle d'un individu sentimentalement touché par l'Innocence (class ability) des pouffes-angels. L'individu branché cul ne verra en elle qu'une true-pouffe mais plus généralement une salopouffe (cf. la mini juppe et ce "faux" regard timide).

Que conclure ? J'en conclue que si une pouffe peut faire mal à un courageux prétendant, c'est surtout dû au manque d'expérience du jeune dragueur. La True-Pouffe ne fait pas mal, elle fait pitié à ceux qui ont encore une conscience. La Salopouffe ne fait pas mal, elle provoque un sentiment fort de colère/frustration (pour le faible) ou de dédain (pour le fort, qui aura de toute façon cette femme s'il passe en mode Salaud* (* Voir "Des comportements légitimes d'un homme face à la Bêtise")). La Pouffe-Angel ne peut pas faire le mal** (**: voir le Liber Pouff Angelis), elle manque de volonté et le jeune prétendant manque surtout de discernement généralement.

Mais rassurez-vous messieurs, il en existe des biens (mais elles sont déjà maquées lol !!!) et vous en rencontrerez donc qui vous diront simplement " merci c'est gentil mais je suis avec quelqu'un".

caro (Passant) ·  22 septembre 2005, 22:03

Wouaaah, on dirait bien que mon prédécesseur s'est sérieusement penché sur le sujet...Bravo ! Si... Je me demande si j'appartiens à l'une de ces capas, mouais ? Nannnnnn. Nan. Ce sujet est d'actualité en plus, pas d'actualité 'générale', 'fin si...Un peu. Je parle de ma propre actualité (pas égocentrique du tout la fille...), c'était, euh ? Ptètre bien y'a une semaine, pas plus. Un jeune homme, très souriant, plutôt frais, est venu me faire la cour, c'était tout mignon. Un peu collant tout de même, menfin ! En partant, il m'a complimenté sur mon éducation. Original. Voilà, cela me dispensse donc de figurer dans le classement officiel de la 'pouff-attitud-story' ?

Khaos Farbauti Ibn Oblivion (Toujours là) ·  23 septembre 2005, 08:58

Dans la mesure où tu ne lui as pas signifié que sa tendresse il pouvait se la coller derrière l'oreille tout en affichant une expression de dédain digne d'une noblesse se retrouvant soudainement face à face avec la "France d'en dessous", oui, tu peux te considérer comme hors du modèle défini précédemment. ;)

Et toutes mes félicitations pour avoir fait preuve de respect envers un honnête être humain. C'est rare de nos jours.

Cyric (Habitué) ·  23 septembre 2005, 21:56

J'exprime mon désaccord avec le matre des lieux.

En fait caro cela ne te dispense pas du tout d'être dans une des catégories précédentes, puisqu'à aucun moment tu ne fais référence à toi ; aucune description lyrique de toi, pas l'ombre d'une esquisse de ton déguisement et encore moins évidemment une citation personnelle. Il eut été de bon ton de clamer triomphalement la forme de ta sentence qui, apparemment, t'éliminerait du classement précédent.

Son soit-disant compliment, auquel tu t'accroches, est certes très original et donc probablement issu vraiment de ses dires, mais il ne nous permet de tirer que des conclusions hatives, lesquelles ne sont pas toujours dénuées d'intérêts puisqu'elles nous font gagner du temps.

Car il est une chose que tu nous a pourtant révélée (sans le vouloir évidemment), c'est ton style narratif et les conclusions faciles qu'on peut en tirer quand on te lit et qu'on lit et relit le compliment de ton Roméo.

Verdict : ta petite démonstration me porte à croire que tu es jeune, ou tout du moins de tempérament encore gamine et donc majoritairement classable dans les true-pouffes (quelle touchante et exécrable pseudo-spontanéité), que tu connais l'Ironie (félicitation, tu es potentiellement marrante !) et donc inclassable dans les pouffes-angels (cf. le Liber Angelis), et que tu as déjà des caractéristiques de la salopouffe (un brin ennuyée et vaniteuse). Avec ces éléments, je dirais que tu es 70% true-pouffe et 20% salopouffe (je te laisse placer les 10% restants).

PS : Il est bien évident que, puisque ton tempérament principal n'est pas le pouffe-angelisme, tu n'as pas leurs class abilities et que, par conséquent, il t'est interdit d'espérer que roméo se souvienne encore de ton prénom dans 2 semaines si vous êtes distants l'un de l'autre, tandis que cette scène hanterait encore les coeurs solitaires, ce qui n'est pas ton cas je présume.

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