Aller-retour
Publié le lundi 30 mai 2005, 15:09 - modifié le 18/10/06 - Vie publique - Lien permanent
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Malgré mon age égal à celui de la rosea littéraire mais sans compter le nombre de petits enfants Schmi, il m'arrive d'émettre des vérités parfois intempestives.
En effet, au milieu de mon brouillard intellectuel matinal il m'avait semblé voir en la métamorphose artistique et contemporaine de ma voiture une allégorie à la gloire de la marche à pied. J'en sortais alors avec une pensée émue à tous les Marcel du monde qui, simples hommes, n'aurait pu s'empêcher d'émettre moult borborygmes et autres noms d'oiseaux. Ne me restait que le calme olympien de celui qui ne craint guère la marche à pied.
Mais le diable est dans le détail et j'avais sous-estimé l'adversaire. Les répercussions de la mésaventure étaient plus profondes et sournoises.
On notera l'indisponibilité soudaine de l'ensemble des professionnels du régulateur de vitesse, la disparition providentiel du réseau familial et, bien sûr, la simultanéité "coïncidentale" des échéances ménagères de toute sorte.
Tout ceci me remémore d'ailleurs ces palpitantes parties de billard dont le déroulement n'aurait guère fait honte aux dieux antiques tant la phrase "on avait dit pas de pouvoir" y prenait tout son sens.
Toutefois, tel le spectateur de M6 qui peut admirer ces grands moments d'histoire américaine que sont Charmed et Smallville, j'ai échangé mon costume de Cole pour un costume de Lionel et suis désormais en possession d'une solution de rechange n'engendrant aucun sacrifice financier, horaire ou humain de ma part.
Chère autre puissance, j'attends donc la suite.