Tout le bonheur du monde 2.0

Le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion. Une vision du monde cynique et poétique.

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Le Fauve : Chapitre IV (fin)

"- Que faisons-nous maintenant ? demanda Arille lorsqu'ils s'accordèrent enfin une pause dans leur cavalcade.
- Le temps m'est compté, répondit Phoenix, il faut que nous nous rendions auprès du seigneur Kannto le plus vite possible. Ma blessure m'a affaiblit et si je continue à dilapider mon énergie, je n'aurais plus les moyens d'arrêter le Fauve.
- Vous ne voulez pas que quelqu'un vous soigne d'abord ? Vous pourrez ainsi refaire le plein d'énergie.
- Non, hélas, ce n'est pas comme cela que cela marche. Nous devons régler cette affaire au plus vite désormais.
- Très bien, c'est vous le Mage. Le château est dans cette direction, allons-y."

La plaine ondulait doucement au gré du vent tandis que les deux armées se faisaient face.

Les troupes du Roi n'étaient pas complètes, comme Kannto s'y attendait, mais elles n'en restaient pas moins redoutables. Une rapide approximation lui avait indiqué qu'ils étaient environ 3 fois plus nombreux que ses propres hommes.

Heureusement le gros des troupes, dans un camp comme dans l'autre, n'était pas composé de combattant particulièrement aguerris. Il s'agissait pour la plupart de paysans fraichement enrôlés et n'ayant vécus aucune grande bataille. Ainsi le nombre seul ne décidait pas de l'issue de la bataille.
Kannto disposait de soldats de carrière pour encadrer ses hommes et l'ossature de l'armée royale reposait sur les chevaliers de l'Eguemarine réunis au grand complet pour laver l'affront.

Il avait donné des ordres très clairs, l'anéantissement des chevaliers étaient le principal objectif.
Pour chaque chevalier tombant sur leur coups, de nombreuses désertions ne manqueraient pas de se produire parmi les troupes du Roi.

Kannto vit alors un signal au sein de l'armée ennemie qui lentement se mit en mouvement. Il fit également un signe de la main et ses hommes s'avancèrent aussi.

Dans un lourd fracas résonnant au plus profond de la terre, la charge débuta.

Khaos Farbauti Ibn Oblivion

Auteur: Khaos Farbauti Ibn Oblivion

Restez au courant de l'actualité et abonnez-vous au Flux RSS de cette catégorie

Soyez le premier à réagir sur cet article

Ajouter un commentaire Fil des commentaires de ce billet

no attachment



À Voir Également

3.jpg

3, la chimère, chapitre VI (suite)

Vlad tourna brièvement la tête vers Alice, qui maintenait toujours son arme contre elle-même,...

Lire la suite

Je préfère quand vous dormez

Je préfère quand vous dormez. Quand vous êtes réveillés, vous vivez, dansez, chantez, hurlez. Sous...

Lire la suite