Tout le bonheur du monde 2.0

Le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion. Une vision du monde cynique et poétique.

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Glouglou World : Acte I

Pour ceux qui ont déjà eu la "joie" de lire DarkVador Mir, sachez que ce ne fut pas, loin de là, la seule histoire écrite par moi et Mathias.
En voici donc une autre, dont le titre (et le contenu) vous rappellera peut-être quelque chose...

Je vous rappelle toutefois le disclaimer d'usage : "C'est parfois drôle, parfois lourd, parfois débile mais toujours écrit par 2 jeunes n'ayant aucune notion de la vie ou des conventions littéraires."

Année 2500. Les glaces du frigo ont fondu et l'eau recouvre à présent le globe terrestre. La population, ayant survécu à cette catastrophe, s'amasse sur des atolls artificiels. Cependant, quelques intrépides voyageurs ont choisi de vivre en solitaire sur leur "bateau", qu'ils construisent en utilisant des anciens déchets métalliques.


Une étrange silhouette se découpe sur la ligne d'horizon morne et plate. Le mât d'un bateau, et, plus précisément, un catamaran, semble indiquer le ciel pur et aussi clair que la mer environnante. Il y a de l'activité à bord.
En effet, un étrange personnage vêtu de haillons, s'affaire sur son embarcation. Il tourne des manivelles, noue des cordages, vérifié l'étanchéité et semble préparer un repas. Cet homme, connu par la lointaine et clairsemée civilisation sous le nom de Calvin Costnèrderien, s'assied paisiblement sur le flotteur tribord, et se met à scruter méthodiquement l'horizon à l'aide d'une longue vue de fortune.

Une voile sur la ligne d'horizon eut tôt fait d'attirer son attention. Aussitôt, ses traits se crispèrent, et il se précipita sur une manivelle, afin de hisser un drapeau blanc, signe de neutralité, ce à quoi le bateau lui répondit par un drapeau bleu, signe de demande de marchandage. Calvin hissa alors son drapeau rouge, signe d'aller se faire voir. Le bateau n'eut pas l'air de comprendre ce dernier car il continua dans la direction du catamaran. Calvin, alors en panne de drapeau, "Je vais te loger un harpon entre les deux yeux", décida d'aborder l'inconnu, avec le dialecte courant: le portugrec.

"- Kei skeutufoula?

- Tapi avandr, pacher, pacher.

- Je m'en fous complètement.

- Bon, ça va, je me casse. Mais compte pas sur moi pour te dire qu'il y a un atoll à quarante km à l'Ouest."

Cependant, le bateau inconnu était à une enjambée de distance, que l'inconnu franchit, violant les lois de propriété communes. Calvin le repoussa dans son bateau, qui partit sous l'effet de la brise.
Hélas, l'inconnu avait réussi à lui subtilisé un quart de bifteck de monstre marin. Calvin, que l'on attaquait par son point faible, regardait l'inconnu s'éloigner vers la ligne d'horizon. Il s'assit par terre, et, de dépit, abaissa un levier. C'est alors que des voiles surgirent de toutes parts du vaisseau. Il vira de bord en une fraction de seconde et fut, en un clin d'oeil, sur (je dis bien "SUR") le navire de l'inconnu. Il récupéra son bifteck, et s'en fut vers l'atoll artificiel.


Quelques minutes plus tard, il arriva aux abords d'un lot entouré de remparts métalliques. Cet atoll, apparemment fermé, laissa paratre une tête:

"Kei skeutufoula?"

C'est alors que Calvin sortit un objet en forme de disque épais, entouré de matière noire.

La tête parut troublée. Elle se retourna vers ses congénères, et on entendit: "Une roue de bagnole!"
Aussitôt, la porte s'ouvrit afin de laisser entrer le catamaran. Calvin manoeuvra son bateau afin de se placer près d'un des quais, tout en observant l'atoll. Il s'aperçut que toute la population le regardait étrangement avec force sourire et une pointe de vénération dans les yeux. Calvin débarqua, ne laissant rien paratre de son angoisse, et se dirigea vers le magasin dont l'enseigne rabelaisienne vantait "La tôle de l'atoll". Quand il entra, les conversations entre les clients et le marchant s'arrêtèrent et tous le regardèrent s'approcher du comptoir:

"- Kei skeutufoula?"

- J'ai un problème de manivelle

- Ei tad koi peie?

- Kei stukroi? Tu sais c'que c'est?" dit alors Calvin en sortant la roue de sa poche.

évidemment, le marchand avait reconnu la si rare roue, celle qui permettait, si elle était correctement cuisinée, d'améliorer la nourriture ordinaire, mais il se garda bien de le dire. Il tendit donc une manivelle toute neuve à Costnèrderien (il est vrai qu'à ce prix là, le marchand aurait pu offrir le bateau qui allait derrière).
Cependant, Calvin, constatant la variété de marchandise sur les étalages vides, acheta ce qui restait au marchand : une buste Louis "Croivébton" de piètre qualité, les étagères, le comptoir. Il ne put, hélas, pas acheter le marchand qui n'était pas à vendre.

Il s'en fut alors vers son catamaran, amarré un peu plus loin, quand quelques indigènes l'abordèrent par la formule rituelle (Kei). Il ne répondit pas, mais les indigènes insistèrent, tant et si bien qu'il lcha son matériel sur les pieds de l'importun questionneur (diantr... S.A.M.U. Amputation). Ses amis se mirent à invectiver Calvin, le fouillèrent et:

"Quelle horreur! Regardez! IlIl est normal!"

Un frisson de dégoût parcourut l'assemblée. De fait: ses pieds n'étaient palmés, il n'avait pas de branchies. Aussitôt, ce fut un déluge de pommes de terre, de tomate, d'oignons et d'autres cucurbitacés qui s'abattit sur notre pauvre Calvin. Celui-ci, guère plus ennuisancé qu'à l'ordinaire, voulut s'empresser de les ramasser, mais quatre mains et une mitrailleuse l'en empêchèrent et l'emmenèrent au bord d'une fosse vraisemblablement sceptique.

Arriva alors, dans un silence pieux, un impressionnant personnage tout de papier peint vêtu:

"Peuple de l'atoll, déclara-t-il, nous sommes ici pour rendre la justice afin de partager notre amour avec cette pauvre me en peine. En effet, cette essence de bonté à subi l'injuste coup de la nature en étant ressuscité dans l'immonde corps qui est maintenant le sien. Aussi, mes amis, c'est avec un sentiment de fierté que je condamne cette créature à être recyclée, afin que son me retrouve la paix et que son corps ne soit plus jusqu'à ce que les poules aient des dents."

"Jusqu'à ce que les poules aient des dents" répéta la foule rituellement.

Calvin, les larmes aux yeux, se prépara à plonger dans la fosse, lorsqu'un cri retenti:

"Aaaargll".

L'atoll était attaqué.
Rapidement, l'atoll avait était encerclé par les Smobys, une population féroce et sanguinaire menée par un empereur chauve à l'intelligence aussi vaste que son territoire chevelu, du nom de Duplo. Sa voix, d'ailleurs, se fit entendre par l'intermédiaire d'un mégaphone. Il sommait l'atoll d'ouvrir ses portes. Le ministre de la Porte répondit par l'affirmative, et une horde de Smobys chevauchant des "scooter" des mers se lancèrent à toute allure vers cette porte (toujours close d'ailleurs). Les Smobys, un peu inquiets, tirèrent des salves de gros légos, sans effet. Ils avaient confiance, la porte allait s'ouvrir. Ils avaient confiance, la porte allait s'ouvrir. Ou pas.

à l'intérieur de l'atoll, on s'amusait bien. Ce n'était pas la première fois qu'un incident de ce genre arrivait, et on applaudissait les plus beaux crash contre la porte.
Fâcheusement, une funeste nuisance survint. Calvin, qui jouait aux billes, en laissa rouler une trop loin. Un quidam glissa dessus, et, en tombant, fit se réveiller un clochard par la vibration du sol métallique, il s'étira en cognant involontairement son chien, qui le mordit. Le clochard poussa un cri; qui effraya un autre passant, qui, en reculant, actionna un levier et la porte s'ouvrit.

Le seul Smoby qui restait put donc franchir la porte, à son grand étonnement. Il accosta prudemment à un quai, et demanda à voir le Ministre de l'Intérieur (de l'atoll). Il lui demanda la permission de piller l'atoll et de massacrer la population. Elle ne lui fut pas accordée, et il retourna vers le navire central des Smoby.
Duplo, qui l'y attendait, essaya de lui expliquer calmement qu'il n'y avait pas besoin de permission, qu'ils étaient des méchants et qu'ils étaient venus là pour piller et par pour jouer aux légos. Là dessus, le Smoby, vexé, démissionna. Duplo, vert de rage, appela son second Clipo afin que celui-ci aille chercher l'Arme Secrète.

A suivre...

Khaos Farbauti Ibn Oblivion

Auteur: Khaos Farbauti Ibn Oblivion

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kokingwada (Actif) ·  09 février 2006, 21:15

t'aurais du demander des droits d'auteur à Kevin Costner pour Waterworld... ;-)

Khaos Farbauti Ibn Oblivion (Toujours là) ·  10 février 2006, 09:08

Je m'insurge...cette histoire n'a aucun rapport avec ce film...vraiment aucun...

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