Tout le bonheur du monde 2.0

Le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion. Une vision du monde cynique et poétique.

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Sauvez les arbres, mangez des castors

Il existe dans ma longue tradition littéraire une malédiction qui a la dent dure.

Il ne s'agit en aucun cas d'une quelconque angoisse de la page blanche puisque, comme l'atteste une partie de mes précédents billets, je suis parfaitement apte à déblatérer de longues heures sans avoir de sujet particulier à aborder ni même de contenu un tant soit peu intéressant.

Un psychanalyste, ou un fan de chanson à la guimauve biberonné à "l'actualité" de TF1 (ce qui revient globalement à la même chose), identifierait sans doute là un obscur mécanisme de refoulement-défoulement transpositoire supposé qui, en plus de fournir par la suite une contrepèteries hilarante à ses collègues adeptes du balai dans les orifices, de l'abstraction cervicale et de la zoophilie drosophilienne, serait un artefact de mon passé mouvementé incluant une quelconque activité allant à l'encontre des bonnes moeurs.

Bref, et pour ne pas perdre plus longtemps les cruciverbistes de faible niveau, tout ceci n'a rien à voir avec le sujet.
La malédiction qui pèse sur mon être est d'un tout autre ordre. Il s'agit du titre de ce billet qui est, pour rappel, "Sauvez les arbres, mangez des castors".

Avant toute chose il est à noter que cette phrase me faire rire. Certes le contexte présent du billet et ma capacité à noyer tout mot parmi une foule de ses semblables rendent la chose difficilement appréciable, mais croyez-moi sur parole, lorsque j'ai vu cette affirmation pour la première fois j'ai fini sous la table, au grand étonnement des mes collègues.

Bien sûr, il ne s'agit pas du comique grand-guignolesque d'un Charlton Heston brandissant une carabine et proclamant de manière solennelle "si vous la voulez il faudra me passer sur le corps", ni du comique petit budget d'une émission politique en direct relevant plus du dialogue de sourds, simultanément pré-pubères et séniles, que du débat (Et ne parlons même pas de dialogue constructif, notion qui semble exclure de facto tout détenteur d'ambition politique).

Cette histoire de castor ne déclenche finalement chez moi qu'un innocent et respectable comique bon enfant, s'amusant joyeusement de l'absurde.

Or suite à mon plaisir simple de la découverte, j'ai éprouvé par la suite le besoin profond et fondamental d'en faire profiter autrui. Et c'est là qu'intervient le thème de la malédiction introduit précédemment (vous voyez, ce billet n'est pas si décousu finalement), car, à mon grand dam, je n'ai jamais réussi à écrire un quelconque billet rendant pleinement hommage à la phrase.

Ma corbeille ainsi qu'un bon nombre de pages de mon calepin attestent de mes tristes déboires, mais jamais de tout ce farfouilli littéraire n'a jailli la lumière de l'humour caustique et indélicat qui a fait les grands jours de ma jeunesse (et qui, certes, se trouve désormais fortement diluée par mon grand age).

Même la piste de l'écologie, pourtant facilement créateur de cynisme au vue de l'idéalisme benêt de ses adeptes et du militantisme militaire de ses militants, dans ce qui ressemble furieusement à un croisement entre Rambo et une M. Pokora attitude, même cette piste donc ne m'a permis de créer un billet à la hauteur de l'intitulé.

Alors, pour en finir, une bonne fois pour toute avec cette malédiction, c'est ce billet, lamentable, qui voit le jour. Je suis conscient de son incapacité à mettre en valeur les énièmes degrés de son titre et de son incapacité, certes habituelle, à retenir un quelconque lecteur.
Donc toi, l'unique qui me lis encore après tant de mots, saches que désormais la malédiction est terminée, de manière nettement moins spectaculaire qu'un reportage de France 3 Val d'Oise sur le braquage de l'épicerie Dugenou par le petit Kevin 12 ans assisté d'un lance-missile artisanal fabriqué entièrement à l'aide de plan disponible sur Internet, la Grande Bibliothèque du Mal, mais néanmoins de manière définitive.

Et parce que toi, lecteur unique, tu as eu le courage d'affronter mon déluge de mots et m'a donc accompagné dans ma libération, voici ta récompense que, je gage, tu t'empresseras d'intégrer dans ta base de connaissances, entre tes informations sur la vie privée de Britney Spears et ta culture encyclopédique, mais non pratique, de l'acte sexuel : j'aime les gros seins (non siliconés).

Que la paix soit avec toi.

Khaos Farbauti Ibn Oblivion

Auteur: Khaos Farbauti Ibn Oblivion

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