Tout le bonheur du monde 2.0

Vastes programmes car les débats de lieux communs ne manquent pas, par définition, tant et si bien qu'il est difficile de trouver le courant le plus porteur ou, comme on dit dans le jargon, le troll le plus poilu.

Ce que vient faire la brave bête scandinave ici est un débat en soi dont on notera que la conclusion la plus évidente est la faculté de l'esprit humain, visible chez tous les lofteurs et staraquiens du monde, à associer tout concept un tant soit peu complexe avec des mots inadaptés et généralement peu fourni en syllabe afin que ses congénères puissent eux aussi démontrer leur mépris du langage humain. Après tout même les mollusques ne parlent pas humain alors pourquoi eux le ferait-il.

Non. Ce billet s'intéressera plutôt à cet autre animal nordique qu'est le pingouin, ou bien le manchot puisqu'il parait que c'est important, fier symbole de la communauté Linux.

Car la mascotte ne faisant pas le moine, il faut savoir que le roquet "linuxien" a les crocs vifs et luisants. Il ne fait pas bon proclamer, avec l'innocence d'un passant arpentant négligemment les petits chemins parallèles aux autoroutes de l'information, que "finalement Windows c'est pas si mal" sous peine d'avoir des aérations vestimentaires digne d'un facteur malchanceux.

En hardant cerbère, l'amicale du manchot ne laisse que peu de monde rentrer au sein du clan. Voire de sortir. Et oui la liberté c'est bien, mais l'imposer c'est semble-t-il encore mieux.

Vous voulez du Mac ? ah ah, mais bienheureux ami, ne sais-tu donc pas que ta pomme a des gènes de pingouin ? Tu veux du Windows ? mais pauvre innocent, ne sais-tu que Windows est un immonde cloaque non sécurisé et que linux est absolument irréprochable dans tous les domaines ? D'ailleurs c'est ce que me répètent toutes les personnes autour de moi, ça ne peut être que vrai.

Tu veux autre chose ? mais espèce d'abruti puisque je te dis de prendre mon linux alors ouvre et avale bon sang !

Bref, le manchot l'est fortement. Notamment lorsqu'il tente de libérer le monde en usant des même moyens que les couvreurs féminin barbus et peu chrétiens, blasphème suprême.